1er septembre 1999... Alors que je travaillais en région parisienne, on avait décidé depuis quelques semaines avec deux ou trois collègues d'assister au concert de The Offspring au Zénith. Ce n'était pas un groupe dont j'étais fan mais ils venaient de sortir l'album Americana et enchainaient quelques tubes très sympas, bien rythmés qui laissaient présager un excellent moment pour ce concert.
A l'époque, le pantalon et la chemise étaient quasiment obligatoires au travail et après une bonne journée de travail, on quitte le bureau pour aller prendre le RER à la gare d'Arcueil-Cachan direction Chatelet-Les Halles pour un changement direction le Zénith en métro. Il faisait très beau... peut-être un peu trop d'ailleurs car il faisait chaud et autant vous dire qu'avec la chaleur et l'effort à fournir pour les 200 derniers mètres avant la gare avec un dénivelé positif non négligeable, la chemise donnait déjà l'impression que je m'étais pris un seau d'eau sur la tête après seulement quelques minutes de RER.
RER Arcueil - Cachan (source : site de la ville de Cachan)
Arrivés au Zénith, nous sommes gatés : 2 premières parties... Lit puis Silverchair.
Nous sommes arrivés juste à temps pour voir le premier groupe et nous sommes donc tout au fond de la fosse. Les collègues les plus fans de musiques rock tentent de partir se placer plus en avant mais il fait déjà suffisamment chaud pour ne pas aller plus en avant où les gens dansent des pogos de malades serrés les uns contre les autres. D'ailleurs, certains arrivent à s'extirper de cette masse pour aller satisfaire un besoin naturel ou s'acheter une bière et quand ils passent à côté de nous, dégoulinants, autant dire qu'ils ne sentent pas la rose. Heureusement que la copine d'un collègue est là : son parfum sent très bon ; je ne sais pas comment elle fait mais c'est toujours plus agréable.
Quand The Offspring arrive sur scène, je m'attendais au traditionnel mouvement de foule où tout le monde se serre et avance de quelques mètres pour voir encore mieux leur artiste ; on avance bien un peu mais seulement un mètre ou deux... et il fait une telle chaleur que ce n'est finalement pas plus mal ainsi.
Les chansons s'enchaînent dans une ambiance extraordinaire, les musiques toutes plus rythmées donnent envie de bouger/danser et forcément, la chaleur fait son œuvre et après une dizaine de titres, le chanteur s'éloigne puis revient sur scène avec un casque de pompier et une lance... Alors qu'on était presque au fond de la fosse et qu'on pensait qu'on était déjà très serrés les uns contre les autres, la foule se presse vers l'avant de la salle et on se retrouve quasiment au milieu de la fosse, le truc qui semblait pourtant impossible ; le chanteur ouvre sa lance et asperge la fosse.
Bref, c'était un concert dont je garde un excellent souvenir... Le retour, toujours en transports en commun s'est fait avec la chemise complètement déboutonnée laissant apparaitre quelques bourrelets... quoi de plus normal dans les transports parisiens début septembre ? (la fin de la semaine sera moins joyeuse puisque j'apprendrai le décès de mon grand-père dès le lendemain matin, les obsèques ayant lieu le week-end suivant)
Mais revenons au concert... Je n'ai pour le moment qu'évoqué les premières parties... il y a celles dont on espère une seule chose, c'est que ça se termine vite... et il y a la première partie du jour, un groupe inconnu à l'époque, Lit, un groupe californien, comme The Offspring. Le groupe avait déjà une dizaine d'années d'existence et s'est fait une petite notoriété cette année là aux Etats-Unis avec l'album A place in the sun. Ils ont accompagné The Offspring en tournée mais aussi Garbage et No Doubt. On a un peu entendu le groupe en France sur certaines radios rocks mais sans gros succès. On les retrouve en 2000 dans la bande originale de Titan A.E.. Leur musique était pourtant une assez bonne découverte et voici un des titres qu'ils ont interprété ce jour là.
Lit - My own worst enemy (1999)
waouh, Cispéo, quelle tranche de vie ! je ne connais guère tout ce monde, mon grand âge oblige ... mais nous pouvons retenir, aussi, que les odeurs peuvent "régénérer" ou " plomber"; à bien choisir, donc, pour une vie légère ... ou pour plomber son pire ennemi ...
RépondreSupprimer