Philippe Jacquot est étudiant au conservatoire supérieur de Lyon où il fait de la musique classique et contemporaine à une époque où le côté world music est à la mode. Il décide donc de monter un projet world music appelé Nomads : il trouve avec son ami Laurent Dafurio qui écrit l'album avec lui, 2 chanteurs, un américain et un algérien, pour mélanger les langages (français, espagnol, anglais, ...).
Personne ne veut de cet album : toutes les maisons de disques trouvent bizarre cette musique... mais l'album arrive aux oreilles d'une directrice artistique de TF1 qui leur disent que c'est vraiment le style qu'ils aimeraient avoir pour l'été suivant.
La recette du succès du titre du jour est simple : c'est un morceau avec une guitare flamenco, un refrain très simple et très répétitif qui facilite sa reprise par les auditeurs, le rythme euro-dance très à la mode... Le titre, d'ailleurs, ne veut rien dire : le producteur leur propose d'utiliser Yaka, facile à retenir comme le Yaka dansé du groupe Raft quelques années auparavant. Le titre devient donc Yakalelo (en faisant leurs tournées, ils comprennent que le mot veut dire "viens" dans un dialecte africain et que lolé veut dire se trémousser en créole).
Le disque est un succès. Un certain 12 juillet 1998, le titre est joué à la mi-temps d'un match France-Brésil. Les ventes décollent dès le lendemain et le single passe devant celui de Ricky Martin, Un dos tres Maria. Mais bien sûr, ce succès est de courte durée, le gros hit de l'été étant I will survive de Hermes House Band.
Bien entendu, il faut un ou une chorégraphe pour ce morceau... devinez qui est l'heureux(-se) élu(e) ? Bien sûr, cette année encore, c'est Mia Frye qui s'en occupe !
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