Jour 7 - Le nom du groupe ou de l'artiste doit commencer par un G...
1992, c'est l'année de mon baccalauréat... une année bien particulière où il doit se passer plein de bonnes et nouvelles choses dans ma vie... en particulier au mois de juin...
Le jour de mes 18 ans, je passe ma première épreuve du baccalauréat, la philosophie : cela n'a jamais été ma spécialité, pas forcément très intéressé par cette matière : il faut dire qu'en série scientifique, nous avions philo le jeudi matin à 8h, juste avant de devoir rendre le DM (devoir à la maison) de maths à 9h... autant dire que c'était la dernière ligne droite pour terminer le dernier exercice que personne n'avait réussi (à part David... vous savez, celui pour lequel on s'inquiète au conseil de classe parce qu'il a 20 dans toutes les matières sauf en EPS où il va falloir se ressaisir parce qu'il n'a eu que 18). Bref, revenons à mon épreuve de philo : malgré une démonstration par l'absurde (peut-être une démarche un peu trop scientifique pour de la philosophie), ma note ne sera pourtant pas à la hauteur de la quantité d'encre versée : 1/20.
2 jours plus tard, je passe mon permis de conduire : je monte dans la voiture, l'inspecteur est le plus sévère de la ville... je m'attache, règle mon siège, les rétroviseurs... et dès qu'on commence à rouler, je m'aperçois que je suis trop près du volant : je ne dis rien et quand l'inspecteur me demande si je suis bien installé, je réponds avec assurance que oui (ce n'est pas le moment de s'arrêter pour se faire recaler). Au bout d'une demie-heure, on revient à notre point de départ sans avoir fait de manœuvre : je m'attends donc à apprendre que ce sera pour une autre fois quand l'inspecteur me dit : "oh ! j'ai oublié de vous faire faire une manœuvre...". Moi, dans ma tête : "ouf ! espoir !"... "Faites moi une marche arrière"... Bref, je suis reparti avec mon petit papier rose.
Pendant la grève des routiers (contre le permis à point, je crois) et le blocage des gros axes de circulation, les épreuves du bac se succèdent jusqu'à la dernière épreuve, un oral d'anglais le mardi après-midi.
Aussitôt après, je devais filer prendre un bus qui m'emmenait avec le comité d'entreprise du boulot de ma mère voir le concert du groupe du jour au parc Gerland de Lyon, à 1h30 de là. Notre bus démarre à 17h pour aller au concert qui commençait à 20h30. Au bout de 2h30 pendant cette grève des routiers, je pense que nous avions dû parcourir au moins 2km, peut-être un peu plus... Le bus a donc fait demi-tour pour nous ramener à notre point de départ (environ 5mn de parcours dans ce sens)... et le concert de Genesis a bien eu lieu mais sans nous (ils ont eu de la pluie... tant pis pour eux).
Aujourd'hui donc, je vous raconte toutes ces anecdotes de ce mois de folie sans trop m'étendre sur le groupe du jour : vous savez déjà tout de Genesis : Peter Gabriel faisait partie de la composition de départ et a quitté le groupe laissant sa place au batteur du groupe, Phil Collins. Peter Gabriel lancera sa carrière solo avec un magnifique titre expliquant son départ : Solsbury hill.
Le titre que je vous propose aujourd'hui est un de mes titres préférés de Genesis : Land of confusion. J'ai hésité à vous sélectionner la reprise métal du groupe Disturbed mais le clip de la version originale mérite quand même plus le détour...
Petit bonus pour ceux qui voudraient quand même découvrir la reprise de Disturbed...
souvenirs, souvenirs … je ne connaissais pas ce clip cispé'o… aujourd'hui, en ma "vieillitude", j'aspire à plus de calme; j'en suis restée très longtemps à l'année d'avant "Driving the last spike" … pour la reprise … euh, oh, ben zut, pas de chance, c'est la panne !!!! allez, qu'à cela ne tienne, à demain
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